Leurs propriétés physiques et biologiques sont utilisées en chirurgie ophtalmologique pour limiter les phénomènes inflammatoires chroniques, la vascularisation cornéenne et faciliter la cicatrisation épithéliale (couche la plus superficielle de la cornée).
Indications
Les principales indications sont :
- les ulcères de cornée chroniques ne guérissant pas malgré les traitements standards (brûlures, séquelles d’infections, …)
- les destructions sévères de la surface oculaire (brûlure par acide ou base, syndrome de Stevens Johnson, …)
- les kératalgies récidivantes et douloureuses, sur cornée décompensée non éligible à une greffe.
Deux techniques de greffe distinctes peuvent être utilisées :
- Inlay : cette technique vise à intégrer la membrane à l’intérieur de la cornée afin de redonner un support à la cicatrisation épithéliale.
- Overlay : cette technique vise à utiliser la membrane pour ses propriétés biologiques de manière transitoire sans intégration
Quels traitements ?
La chirurgie
Évolution post-opératoire
Risques et complications
La chirurgie se déroule dans la plupart des cas en ambulatoire à la polyclinique de Navarre. Vous serez vu en consultation par un anesthésiste avant l’intervention.
La chirurgie se pratique le plus souvent sous anesthésie locale ou plus rarement sous anesthésie générale. Le choix résulte de l’avis de votre chirurgien et de celui du médecin anesthésiste.
Vous êtes installé sous un microscope opératoire en position allongé immobile.
Vous ressortez quelques heures après votre opération.
Les soins post-opératoires sont spécifiques en fonction de la pathologie initiale.
Dans la grande majorité des cas, l’œil n’est pas douloureux après l’opération. Une sensation de corps étranger ou de grains de sable et une hémorragie sous conjonctivale (collection de sang dans le blanc de l’œil) sont fréquentes et ne doivent pas vous inquiéter.
Cette chirurgie n’échappe pas à la règle selon laquelle il n’existe pas de chirurgie sans risque. La survenue d’une complication est extrêmement rare mais ne doit pas être oubliée.
Une infection peut survenir dans les suites post-greffe. Cependant, ce risque reste extrêmement rare, du fait d’une traçabilité parfaite des membranes, depuis leur prélèvement jusqu’à leur délivrance au sein de l’EFS.